Bientôt le tragique 1er avril

Aujourd’hui je viens vous parler d’un jour que je déteste, celui que je déteste le plus de l’année è__é             ce putain de 1er avril de merde!

Enfant, avec des blagues pas bien poussées, on le voyait arriver de loin, même je collais quelques poissons sur le dos des profs, aaaah douce jeunesse…

Mais depuis que je suis dans une vie active d’adulte, le 1er avril n’a plus la même saveur (bon il en avait déjà pas des masses au départ). Première constatation, je suis tellement en train de courir ou a être plongée dans mes livres pour le travail que ça fait déjà bien des années que la date du calendrier pour moi ne signifie plus grand chose. Dans ma tête, on est à plus ou moins 2 jours de la vraie date. Ce qui signifie donc que pour moi le 28 mars ou le 1er avril, c’est un peu la même chose. Donc le jour du 1er avril, je me fais généralement avoir en toute beauté… Je me rappelle (non sans émotion) alors que j’étais encore sur les bancs de la fac en Belgique, qu’un grand kiosque avait publié que la vitesse réglementaire en Flandres passait à 130 km/h mais resterait à 120 en Wallonie, je m’imaginais déjà les radars placés aux changements de frontières et j’avais affolé tout mon mur Facebook quand on m’a signalé que c’était une blague du 1er… si même les médias s’y mettaient T_T

Je suis donc sur mes gardes psychologiques pour ce jour funeste du calendrier qui s’approche avec grande célérité.

Car oui, je n’ai jamais compris l’utilité de faire des blagues parfois plus que douteuses ce jour là. Surtout quand on est comme moi et qu’on oublie de regarder le calendrier en se levant. Mon plus gros soucis étant en fait que je ne suis pas du tout susceptible à ce type d’humour qui tout simplement suscite chez moi l’interrogation. Bien oui, j’ai beau chercher, je ne vois pas en quoi c’est marrant de faire croire à quelqu’un quelque chose de faux si ce n’est le ridiculiser publiquement s’il le croit (je sais de quoi je parle x_x ). Je préfère encore le coussin péteur, simple et efficace, sans chichi, on comprend directement.  Enfin non… c’est faux, ce que je préfère c’est qu’on me foute la paix ce jour là, donc j’essaye d’éviter le plus possible le contact social (oui encore plus que d’habitude).

Car au delà de la blague, il y a le moment où tu te demandes si le mec en face de toi plaisante ou pas et tu n’oses pas demander « c’est un poisson hein c’est ça ? » de peur d’avoir l’air d’une tanche. Donc ça oscille entre le sourire du style « t’a failli m’avoir ma couille » pour faire genre j’ai compris et le visage lisse avec regard perdu du « je t’écoute mais 1) je sais pas si tu blagues 2) en plus de ça, j’en ai rien à foutre ;__;   3) mais je suis obsédée par cette idée que tu pourrais me dire de la merde et que je le répète ensuite à quelqu’un d’autre pour montrer que je sais écouter des trucs qui m’intéressent pas (et m’intégrer au blabla des communs des mortels par cela même) mais qui lui se rendra compte que c’était une blague et j’aurais l’air super COOON » oui monsieur, oui madame, voilà à quoi ce type de journée peut nous confronter.

Je m’imagine que je ne suis pas la seule, loin de là! Cette supercherie montée par les moldus étant très efficace sur eux, je ne peux qu’envisager les dégâts qu’elle cause sur nous… Si vous avez des anecdotes à raconter!

Bref, je souhaite que ce jour néfaste ne puisse vous atteindre cette année (telle la grâce sur François Hollande) et que vous puissiez tout de même prospérer dans vos activités.